Les managers de transition de crise sont une classe de managers de transition

Le manager de transition de crise se définit comme un manager de transition qui a une appétence pour le risque, la gestion et la résolution de crise.

En effet, tous les managers de transition n’aiment pas le risque. Explications.

Le goût des crises caractérise ce type de manager de transition

Si la plupart des managers de transition juridiques cherchent à fuir la routine, d’autres privilégient carrément les situations extrêmes. Stimulantes et uniques, les crises exercent un vrai pouvoir d’attraction sur certains profils chevronnés et tentés par le danger.

« Si ce n’est pas une situation désespérée, ça ne m’intéresse pas ! », témoigne un manager de transition de crise typique. Arnaud Desclèves se souvient encore de cette phrase prononcée par une manager de transition juridique alors qu’il lui présentait une nouvelle mission potentielle. « C’est très révélateur de l’état d’esprit de certains professionnels, qui n’aiment rien d’autre qu’inventer de nouvelles solutions dans des environnements stressants et refusent tout ce qui s’apparente à une forme de routine. Pour eux, leur valeur ajoutée se situe réellement dans ces cas de figure très difficiles. »

Restructuration complexe, plan de sauvegarde de l’emploi, cession en urgence, démantèlement de groupe, contentieux majeur, scission d’entreprise voire fermeture : autant de situations de crise qui peuvent être conduites par un manager de transition juridique. En moyenne, 1 mission sur 10 assurée par Desclèves & Associés s’inscrit dans ce cadre. « Les juristes attirés par ces situations aiment analyser et proposer bien sûr, mais ils aiment par-dessus tout voir leurs solutions se mettre en œuvre. C’est la démonstration de la justesse de leur approche et la réalisation concrète de ce qu’ils ont élaboré. »

Le manager de transition de crise est au cœur de l’action

Charisme, sens de l’initiative et du relationnel, travail sous pression, capacité à embarquer les équipes sont autant de compétences sinon indispensables, au moins très utiles pour réussir dans cette voie. « De crise en crise, certains profils se spécialisent dans ces missions et ne font plus que ça ! Travailler dans ces ambiances particulières ne leur pose pas de problème, ils savent au contraire apaiser et fédérer les forces pour que les gens travaillent ensemble. Un vrai talent ! » Pour autant, ils ne recherchent pas le conflit ou la bagarre. Ce qui les intéresse, c’est le challenge, la difficulté, le fait d’être poussé dans ses retranchements et de se trouver au cœur de l’action. « Ils veulent se trouver en première ligne ».

Les juristes qui se concentrent sur ces missions sont généralement chevronnés et expérimentés. Car ce genre de défi ne s’improvise pas. Il faut y être préparé et avoir déjà rencontré des situations similaires pour les affronter au mieux. Mais alors, comment en sont-ils arrivés là ? Souvent par hasard, en ayant eu au cours d’un poste ou d’une mission à gérer une crise. Et ils y ont pris goût ! Logiquement, ces profils rares affichent aussi des honoraires plus élevés.

Un manager de transition qui « prend son risque »

« Partir en mission dans un pays qu’ils ne connaissent pas pour négocier un contrat crucial : avec ce descriptif, je vois souvent des étincelles dans les yeux des juristes spécialisés dans les crises, s’amuse Arnaud Desclèves. Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils foncent tête baissée vers le danger, oubliant tous les préceptes de prudence et de gestion des risques qui encadrent leur métier. Mais ceux-là ont dépassé ce stade, ils ont développé des compétences de négociateur, de décideur et d’opérationnel très fortes. Ils veulent aller plus loin que les juristes classiques. Pour le dire autrement, ils sont mentalement câblés différemment. C’est indispensable, sinon ils seraient tétanisés par les enjeux. »

C’est d’ailleurs le rôle de Desclèves & Associés : identifier les compétences et les soft skills de chaque profil, tout en cherchant à satisfaire le juriste. « C’est une notion essentielle : ces experts veulent se faire plaisir dans leur métier, et c’est ce qu’ils trouvent dans les situations de crise… en plus d’apporter une expertise forte à l’entreprise pour passer au mieux ce moment crucial ! »

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« Stimulantes et uniques, les crises exercent un vrai pouvoir d’attraction sur certains profils chevronnés et tentés par le danger. »